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La petite histoire du nitrile

Il est partout dans votre vie professionnelle, vous ne pourriez pas travailler sans lui et pourtant, la plupart d’entre vous ne connaissent que très peu de choses sur lui. Non, je ne parle pas du barista au café du coin mais du nitrile.

Le nitrile en soi n’est pas un matériel, il s’agit plutôt de n’importe quel composé organique où les atomes de carbone et d’azote sont reliés par des liaisons triples. Il existe donc plusieurs sortes de nitriles. Celui utilisé pour vos gants est le butadiène-acrylonitrile mais vous comprenez pourquoi nous préférons inscrire simplement nitrile sur nos boîtes!

Pour comprendre d’où vient le nitrile il faut reculer jusqu’en 1782, dans le laboratoire du chimiste germano-suédois Carl Wilhelm Scheele. Figure marquante de l’histoire de la chimie, Scheele est reconnu pour avoir notamment découvert plusieurs éléments et composés chimiques, comme l’acide citrique et la glycérine mais c’est sa synthétisation du cyanure d’hydrogène, près de 80 ans après sa découverte, qui nous intéresse ici car il s’agit du premier membre de la famille des nitriles.

Plusieurs composés ont par la suite été synthétisé comme le benzonitrile en 1832 (utilisé comme solvant) et l’acrylonitrile en 1834 (utilisé dans la fabrication de nylon) mais il faut attendre l’entre guerre pour le premier caoutchouc nitrile. C’est en 1934 aux États-Unis que les chimistes Erich Konrad et Eduard Tschunkur développèrent notre élastomère tant apprécié. À l’époque, c’est sa grande résistance à l’huile et à la graisse combiné à une pénurie de caoutchouc naturel qui fit grandir sa popularité auprès des industries et de l’armée.

À peine quelques années plus tard, ces polymères avaient complètement déclassé le caoutchouc, si bien, qu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les États-Unis produisaient plus de 800 000 tonnes de caoutchouc synthétique par année. C’est beaucoup de “gaskets” ça monsieur!

Il faut attendre jusqu’en 1991 avant de voir apparaître les premiers gants jetables fait de butadiène-acrylonitrile. La demande grandissante de l’industrie pour une alternative aux gants de latex fut à l’origine de cette invention mais c’est sa durabilité et sa grande résistance qui explique qu’aujourd’hui, la très grande majorité des gants utilisés dans le monde sont en nitriles.

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ASTM et BFE, plus que des acronymes

Que vous soyez du monde dentaire, esthétique ou alimentaire, la protection contre les infections est à la base de votre travail quotidien. Avant d’enfiler votre masque, êtes-vous en mesure de bien identifié la protection qui vous est nécessaire? Cette petite description pourra sans doute vous aidez.

Tous nos masques suivent les standards prescrits par l’ASTM, l’American Society for Testing and Materiels. Tout comme l’ISO, l’ASTM est un organisme de normalisation qui rédige des normes techniques pour les matériaux depuis 1898. Né d’un besoin de standardisation dans l’industrie du chemin de fer, l’ASTM compte aujourd’hui plus de douze mille normes à son catalogue.

Pour les masques procéduraux, le standard se compose de trois niveau; ASTM 1, 2 et 3. Chaque niveau classe les matériaux selon leur résistance au liquide (calculé en mmHG) et le taux de bactérie filtré, le fameux BFE ( Bacterie Filtration Efficiency ). Vous devez donc adapter votre choix de protection à votre utilisation, par exemple, ASTM 1 est parfait pour un nettoyage dentaire mais n’offre pas une protection suffisante lorsque l’on parle de chirurgie où un masque ASTM 3 est nécessaire.

En terminant, n’oubliez pas de changer votre masque après chaque patient ou après plus d’une heure d’utilisation pour assuré une protection maximale.